COLUCHE

Pays : France // 1944 – 1986
Domaine :
 Humoriste, acteur, animateur radio

Le comique qui décida de combattre la misère en créant les Restos du Cœur.

C’est l’histoire d’un mec caustique, provocateur qui deviendra l’un des comiques les plus appréciés des Français. Né à Paris dans une famille modeste, Coluche n’aime guère l’école et préfère traîner dans les quartiers populaires. À partir de 15 ans, il enchaîne les petits boulots mais son coeur penche pour l’art. Il commencera à être chanteur, puis acteur, comique et au fil du temps on le retrouvera à la radio, à la télé, au cinéma mais surtout sur scène où il prend un malin plaisir à se moquer des politiques jusqu’à se présenter en 1980 aux élections présidentielles.

Ce qui n’était qu’une blague se transformera vite en cauchemar pour ses détracteurs car les intentions de vote en sa faveur grimpent spectaculairement jusqu’à atteindre 18%. Coluche agace fortement les milieux politiques qui décident alors de l’interdire de télévision. Menacé et sans droit d’expression, Coluche abandonne et quitte la France pour la Guadeloupe. L’homme qui faisait rire la France, en faisant trembler la morale et les politiques, s’en va le coeur sombre et triste.

Son retour sera encore plus fracassant, il décide de combattre la misère en créant les Restos du Cœur et réussit le tour de force de redonner espoir à des milliers de personnes en leur fournissant à manger. En quelques chiffres, près d’un million de personnes bénéficient de l’aide apportée par les Restos du Cœur, dont 40 000 bébés. Plus de 132 millions de repas offerts et 71 000 bénévoles conjuguent à l’unisson, le mot solidarité.

Fresque et Texte : Dan23 //  Lieux : Bâtiment public – Quai de Turckheim 67000 Strasbourg // 2016

CITATIONS

Pour critiquer les gens il faut les connaître, et pour les connaître, il faut les aimer.

Il paraît que la crise rend les riches plus riches et les pauvres plus pauvres. Je ne vois pas en quoi c’est une crise. Depuis que je suis petit, c’est comme ça.

Les syndicalistes ont tellement l’habitude de ne rien faire que lorsqu’ils font grève, ils appellent ça une journée d’action.

“C’est pas vraiment de ma faute si y’en a qui ont faim, Mais ça le deviendrait si on y changeait rien.”

“A la télé ils disent tous les jours : “Y a trois millions de personnes qui veulent du travail.” C’est pas vrai : de l’argent leur suffirait.”

“Il y a quand même moins d’étrangers que de racistes en France.”